TEMOIGNAGES D’AMITIE ET D’ADMIRATION D’UN PHARMACIEN FRANÇAISE POUR LA ROUMANIE (MĂRTURII DE PRIETENIE ȘI ADMIRAȚIE ALE UNUI FARMACIST FRANCEZ PENTRU ROMÂNIA)

Constanta RIZESCU, Ana CARATA
Societatea Romana de Istoria Farmaciei (SRIF)

Rezumat
Relatiile internationale stiintifice intre farmacisti si chimisti romani cu mediul academic francez, sunt multiple si vechi, de sute de ani, asa cum s-a mai spus intr-un articol publicat in Noiembrie 2012 [1]. In acest articol, sunt prezentate doua carti (titluri si paginile de coperta) scrise de Michel Soulard: La Petite Sœur des Carpates24 ans de passion pour la RoumanieLe Temps s’est arrêté à Braila, Témoinage [2,3].

Obiectivul (scopul) articolului de fata este difuzarea marturiei pe care o face Domnul Farmacist Michel Soulard (Poitiers) asupra imprejurarilor in care „a descoperit Romania” (Comment j’ai découvert la Roumanie).

Totodata, facem cunoscuta o alta carte scrisa de M. Soulard, despre frumusetile naturale din tara noastra. In 2008 Michel a publicat in aceeasi prestigioasa Editura, o frumoasa lucrare, text si imagini color din Bucovina, pe care o prezentam mai jos. Lucrarea are 63 pagini (planse), cu text (explicatii concise), in limba franceza si romana.

Cuvinte cheie : Relatii internationale, Romania, carti,

Résumé

Relations scientifiques internationales entre les pharmaciens et chimistes roumains avec le milieu français universitaire, sont multiples et vieux, depuis centaines d’années, comme cela a été dit dans un article publié en Novembre 2012 [1]. Dans cet article publié précédemment, sont présentés les livres sur la Roumanie (titres et les pages de couverture), écrits par Michel Soulard: La Petite Sœur de Carpates – 24 ans de passion pour la Roumanie; Le Temps s’est arrête à Braila- Témoignage [2,3].

L’objectif (le but) du présent article est de diffuser le témoignage du Pharmacien Michel Soulard (de Poitiers), sur les circonstances dans lesquelles il a „découverts la Roumanie” (Comment j’ai découverte la Roumanie).

En même temps, nous faisons connu un autre livre de M. Soulard, sur la beauté naturelle de notre pays. En 2008, Michel a publié dans la même prestigieuse maison d’édition, un travail de belles images en couleurs et texte,  sur la Bucovine -Moldavie, que nous présentons ci-dessous [4]. L’ouvrage a 63 pages (planches) avec texte (explication concise), en français et en roumain.

Mots clef : relations internationales, Roumanie, livre

Imaginea de pe coperta (n.n. profil de femeie romanca) este astfel explicata: „Era iarna! Era un ger de crapau pietrele, pana la -400 in anumite regiuni din Carpati! Ca o fantoma, ea se grabea prin zapada care scartaia sub pasii sai. Fara nici un cuvant, ea m-a depasit. Silueta ei s-a pierdut in departare catre orizont deja invaluita de norii grei, incarcati de viitoarea zapada!”.

Prima fila, (coperta 2), poarta informatii deosebite: marturia donatorului catre donatar, titlul cu specificatia Bucovina-Maramures, fotograful, textierul si traducatorul in romana, Daniela Balauta.

Prefata este scrisa de Pascal Garnier, Presedintele Asociatiei pentru Dezvoltarea Scolilor de la Putna (Association pour le Développement des Ecoles de Putna) din 2001 si fondator al unei agentii de turism care-si propune „descoperirea unei alte Romanii”, impreuna cu Daniela Balauta.

Prima imagine, este panorama campului cu gramezi de fan „indesate in jurul unui par lung”. In continuare, Michel se intreaba: „Cine n-a visat niciodata la calmul si linistea unei bisericute de la tara ? Alte imagini ne arata : Cabana lui Nicolae si oile din turmele lui ; -borna kilometrica pe care scrie „Sucevita 21 Km.; „O dantelarie de fresce cum putem admira pe zidurile manastirilor din Bucovina si Moldova…scene din biblie reprezentate printr-o abundenta de culori si forme…”; Cimitirul vesel din Sapanta; Bistroul satului, cafeneaua si Magazin mixt; muzicanti cu acordeon si fanfara satului; imagini ce redau calmul si linistea din mediul rural; piata agro-alimentara cu produse ecologice…„care primesc atata atentie din partea acestor tarani ”; colectarea laptelui; sursa de apa potabila; copii ai satului si indeletniciri ale lor.

In continuare, Michel povesteste Cum a descoperit Romania. Povestea lui incepe cu o strofa din tezaurul nostru de poezii, scrisa de el in limba romana.

Comment j’ai découvert la Roumanie

Depuis ma plus tendre enfance, je rêvais de ces pays lointains aux confins de l’Europe Centrale et Orientale. J’ai enfin découvert la Roumanie et ses richesses intellectuelles et artistiques, il y a maintenant plus de 30 ans, au mois d’août 1980, au cours d’un voyage en voiture qui nous mena, ma famille et moi, jusqu’à Istanbul ! C’était alors la période la plus sinistre de l’Ere Ceausescu, qui s’était autoproclamé „le Genie des Carpates” ou „le Danube de la Pensée”! Oh! Surprise alors: j’ai découvert un pays francophile et francophone ! Il a toujours été dit que la Roumanie est un ilot de latinité perdu au milieu du monde slave, entourée qu’elle est par l’Ukraine, la Tchécoslovaquie, la Serbie, la Bulgarie et la Hongrie, qui, elle, n’est pas vraiment slave et même pas du tout. Imaginez un court instant ce qu’il a fallu de luttes et de persévérance aux Roumains pour garder leur langue et leur culture, et par-dessus tout leur amour de la France! En 1980, malgré la terreur qui régnait alors et l’interdiction de fréquenter les étrangers, alors que manquait la nourriture, nous étions assaillis dans la rue uniquement pour le plaisir de parler français !

Après la Révolution de décembre 1989 je suis revenu à Bucarest, non plus en touriste, mais avec un convoi humanitaire, dans un pays qui manquait de tout. Le spectacle était saisissant de ces hôpitaux et de ces pharmacies manquant de matériel médical et de médicaments, de ces magasins d’alimentation où l’on faisait encore la queue, avec encore des cartes de rationnement, comme au temps du communisme ou comme  chez nous aux périodes les plus noires de la guerre !

Depuis, je reviens tous les ans en Roumanie, faisant quelquefois 3 ou 4 voyages la même année, avec des stagiaires préparatrices en pharmacie dans les hôpitaux de Bucarest, et de Iasi qui est maintenant devenu mon port d’attache en Roumanie, ou pour des raisons plus personnelles.

Pendant tout ce temps-là je me suis imprégné de la culture roumaine, lisant les auteurs roumains et les auteurs français parlant de la Roumanie ! Relisez avec moi le „Bucarest” de Paul Morand, écrit en 1935; c’était l’époque où Bucarest était appelée „Le Petit Paris”. Je lis avec vous:”Descendons maintenant la plus fameuse artère du Proche-Orient; cette Calea Victoriei a vécu tous les jours fastes et néfastes de la Roumanie; elle a vu passer les cinquante mille hommes et dix-huit cents canons au retour de Plevna, en 1877, les troupes roumaines victorieuses ……enfin les régiments français défilant en novembre 1918 sous les fleurs et les vivats” . En 1877, précisément, un français faisait partie des troupes roumaines victorieuses: le Médecin Général Carol DAVILA ! Ce récit est d’autant plus présent dans ma mémoire surtout lorsque je passe Strada Plevnei en allant vers le quartier Drumul Taberei !

Nous, Français, ne sommes pas assez conscients de tous les liens qui nous unissent ou nous ont unis à la Roumanie, cette Roumanie qui est vraiment devenu mon pays d’adoption, ce pays où je me sens si à l’aise et où je me sens chez moi, à Bucarest et maintenant surtout à Iasi, la grande ville intellectuelle de Roumanie à laquelle je suis lié par de nombreux liens affectifs; depuis 2002, chaque année l’Institut Français a la gentillesse de m’accueillir, soit pour participer aux Journées de la Francophonie, comme je l’ai si souvent fait à Bucarest, soit pour présenter un nouveau livre ou une exposition de photos.

A la faveur de mes séjours à Iasi ou à Bucarest j’ai découvert ou retrouvé des artistes, écrivains, musiciens qui font la gloire de la Roumanie: Georges Enesco, Eugène Ionesco, Tristan Tsara, Panaït Istrati, Sergiu Celibidache, Brancusi …….

Voilà comment j’ai découvert la Roumanie, voilà pourquoi je m’y sens si à l’aise, pourquoi je m’y sens  vraiment chez moi !

Mon seul regret : dans les années 1994 – 1995 mes amis de Bucarest m’avaient fait l’honneur de demander à la Mairie de Bucarest que je devienne „Citoyen d’Honneur de Bucarest” ! Malheureusement, cette demande n’a pas été retenue; mais peu importe, la Roumanie sera toujours pour moi une seconde Patrie, ce qui m’a incité à écrire 3 livres où j’essaie de faire découvrir la Roumanie à mes compatriotes qui ne la connaissent pas, ou si peu, ou si mal  ! Et pourtant, en 1994, j’ai présidé au jumelage entre la Faculté de Pharmacie de Bucarest avec celle d’Angers !

Ces derniers mois j’ai eu la grande joie d’être honnoré par la Faculté de Pharmacie de Bucarest, principalement par la „Société Roumaine d’Histoire de la Pharmacie” qui m’a attribué la médaille d’argent „ Professeur Docteur Al. Ionescu-Matiu”, pour mon dernier livre parlant de la Guerre d’Algérie, où j’étais en 1960 –1961.

Michel SOULARD

Poitiers, Bucarest, Iasi, janvier 2013

Concluzii

In cartea publicata in 2008, Roumanie, entre rêve et réalité, Bucovine – Moldavie, Michel surprinde cu foarte mare exactitate, preocuparile si indeletnicirile romanilor din zona Bucovina-Maramures. Citind cartile sale despre Romania, intelegi clar ca Michel Soulard este si cetatean al Romaniei, asa cum este cetatean francez, „Romania este a doua Patrie a mea”  (asa cum afirma de mai multe ori).
In ceea ce priveste marturia sa despre „descoperirea Romaniei”, Michel ne spune o poveste emotionanta, care trebuie citita. De aceea o publicam pentru medici si farmacisti romani.

Conclusions

Dans son livre publié en 2008 „Roumanie, entre rêve et réalité, Bucovine – Moldavie”, Michel saisit très précisément, les préoccupations et les activités des Roumains de la région de Bucovine – Maramures. La lecture de ses livres sur la Roumanie, on nous faire clairement comprendre que Michel Soulard est un citoyen de la Roumanie, en tant que citoyen français, „la Roumanie est ma deuxième maison”, (comme il exprime à plusieurs fois).
En ce qui concerne son témoignage «découverte la Roumanie”, Michel raconte une histoire émouvante qui doit être lu. Par conséquent, nous à lui faisons une publicité, pour les médecins et les pharmaciens roumains.

Bibliografie
1. Ana Carata – Pharmacien dans la guerre d’Algerie (Farmacist in razboiul din Algeria, 1960-1961), Galenus, nr. 64/ Noiembrie 2012, 55-56;
2. SOULARD Michel –La Petite Sœur des Carpates24 ans de passion pour la Roumanie,  Ed. Les 2 Encres, 2006, 153 p.
3. SOULARD Michel –Le Temps s’arrête à Braila, Témoinage, Ed. Les 2 Encres, 2010, 233p.
4. SOULARD Michel –Roumanie, entre rêve et réalité, Bucovine – Moldavie; (Romania, intre vis si realitate, Bucovina – Moldova),  France, Les 2 Encres, Culture sans frontière, Dépôt légal: juin 2008, 63 pag.
5. SOULARD Michel – Comment j’ai découvert la Roumanie – Text, posta electronica, 18.01.2013.

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